" L'excellent "Tribute To An Imaginary Folk Band "des Bedmakers (Robin Fincker, sax, Mathieu Werchowski, violon, Pascal Niggenkemper, contrebasse, et Fabien Duscombs, drums. Six fois, démarrage en style de cornemuses ou de pipeaux, folklore à la Gotlieb (le dessinateur) sur de très savants contrepoints. Après quoi, grand plongeon, et rendez-vous au tas de sable. Joyeux et efficace. Francis Marmande / LE MONDE (Festival Jazzdor, Strasbourg)
Pour la première de Bedmakers, désigné d’emblée comme le quartet le plus chic de l’est, il n’a pas été question que d’uniforme. La force de leur « Tribute to an imaginary folk band » c’est d’avoir trouvé des chemins de traverses entre les balises des ritournelles folks, celtiques et blues. Mon sang breton n’a fait qu’un tour à l’écoute d’airs traditionnel irlandais associés dans ma mémoire aux pipers des Chieftains ou du flutiste Matt Molloy ici électrisés par le violon de Mathieu Werchowski. Les blues de John Fahey (auteur de l’éponyme «Jesus Is A Dying Bedmaker Robin Fincker (ts, cl), épaulé par Fabien Duscombs (dm), toujours tonitruant, ont même gagné en intensité dramatique. Pascal Niggenkemper (b) n’avait plus qu’à avoir recours à un jeu bruitiste brumeux, pour parfaire le tableau.
Anne Yven / CITIZEN JAZZ (Festival Jazzdor, Strasbourg)